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TOP 10 des vidéos musicales en confinement

Si la situation paraissait impensable il y a un an, aujourd’hui, elle ne surprend plus personne : Toutes les salles ont fermé leurs portes (opéras, cinéma, salles de concert…), les spectacles sont reportés ou, pire, annulés et les artistes se retrouvent enfermés chez eux, privés de la scène et du contact direct avec le public. Mais heureusement, au fil des semaines de confinement, les initiatives ont fleuri sur la toile laissant, une fois de plus, place à la créativité des artistes.

Parmi les centaines de vidéos que j’ai vu passer dans mon fil d’actualité et/ou qui m’ont été envoyées sur les réseaux sociaux, je voudrais partager ici mes 10 coups de cœur vidéos de ce confinement.

10. The show must go on

« Empty spaces, why are we living for » (« Des espaces vides, pourquoi vivons-nous ? ») : ces paroles de Brian May pour la chanson emblématique Show must go on de Queen n’ont jamais sonné aussi étrangement qu’en période de crise sanitaire et de confinement. Les artistes doivent se réinventer et continuer d’assurer le show !

Le 24 mars 2020, l’octuor de violoncelle Ô-Celli publie une reprise de Show must go on « entièrement produite en confinement » et « enregistrée avec des smartphones » ! De Paris à Bruxelles en passant par Liège et Logroño (en Espagne), cette vidéo est publiée seulement 10 jours après le début du lockdown européen.

9. Moon River revisité

Autre style, autre violoncelliste avec cette reprise du jeune français Jérémy Garbarg qui s’est – cerise sur le gâteau – entouré de quelques amis.

Seul dans son petit appartement, Jérémy a enregistré plus de 300 pistes différentes (avec quasiment tout autant de styles vestimentaires) pour une version inédite de Moon River. Pour ce faire, il a transcrit un arrangement de l’artiste britannique Jacob Collier qui avait, lui-même, arrangé la chanson de Johnny Mercer et Henry Mancini composée pour le film de 1961 Diamant sur Canapé (Breakfast at Tiffany’s) avec Audrey Hepburn (qui chante d’ailleurs elle-même la version originale).

8. Bernstein à la clarinette

A défaut d’avoir cours « en vrai », la classe de clarinette de Nicolas Baldeyrou et Franck Amet au CNSM de Lyon propose cette version revisitée de l’Ouverture de Candide, l’opérette composée en 1956 par Léonard Bernstein.

Le choix du morceau avait pour but de « répandre de la joie et des sourires dans le monde en ces temps troublés » … Un pari réussi ! Une vidéo qui est aussi l’occasion de découvrir les différents types de clarinettes (si bémol, mi bémol, basse…).

7. Un Carnaval des animaux dédié aux soignants

Le 4 avril 2020, alors qu’il publie déjà quotidiennement des vidéos violon/piano sur ses réseaux, Renaud Capuçon fait fort en s’unissant au média Brut pour une vidéo dédiée « au soignants du monde entier ».

En tout, 24 musiciens des quatre coins du globe enregistrent depuis chez eux, une partie du célèbre Carnaval des animaux de Camille Saint-Saëns.

6. La chacone de Bach par 14 violons

Dans un tout autre genre, quelques semaines plus tard, on retrouve Renaud Capuçon et 13 autres violonistes de renoms dans la célèbre Chaconne (extrait de la Partita n°2 en ré mineur BWV 1004) de Bach.

Une idée lancée par la violoniste (et pianiste) allemande Julia Fischer et publiée sur la chaine YouTube du violoniste Augustin Hadelich qui réunit d’autres grands noms du violon tels que Nicola Benedetti, Daniel Röhn, Lisa Batiashvili, James Ehnes, ou encore Vadim Gluzman.

5. Les corps de ballet confinés

Si les musiciens confinés dans des espaces plus ou moins petits ont réussi à pratiquer leur instrument quotidiennement (rappelant ainsi à leurs voisins la nature-même de leur profession) la situation des corps de ballet n’a pas été aussi aisée.

La notion-même de « corps » de ballet prend tout son sens lorsque les danseurs se retrouvent isolés – seul ou parfois à deux – dans des espaces qui s’adaptent rarement à l’exercice de leurs fonctions. La visioconférence apparait alors comme l’une des « meilleures » solutions…

4. Le confinement en famille a parfois du bon !

Monsieur et Madame Kanneh-Mason ont 7 enfants (comme dans La Mélodie du Bonheur d’ailleurs) ! Comment s’appellent-ils ?

Il y a évidemment Sheku, jeune violoncelliste de 21 ans et récompensé au dernier Global Award comme meilleur artiste classique ; sa sœur Isata qui a récemment sorti un album dédié à Clara Schumann mais aussi Braimah, Aminata, Jeneba… Une belle petite famille qui s’était révélée au grand public en 2015 dans l’émission Britain’s Got Talent.

Alors, quand on est tous musiciens dans la famille, pourquoi ne pas profiter du confinement pour roder un ou deux concertos ? Au programme ce weekend-là : le premier mouvement du 3ème Concerto pour piano de Beethoven !

3. Seul dans une salle vide

Seul, vêtu de ses plus beaux habits de concert, un musicien de l’Orchestre symphonique de la NRD (Radio de l’Allemagne du Nord) pénètre seul dans l’auditorium vide. Le chef d’orchestre Alan Gilbert apparait en vidéo, 53 collègues de l’orchestre les rejoignent et en quelques notes du 4ème mouvement de la Symphonie n°1 de Brahms, on en oublierait presque l’isolement.

Une vidéo qui est non seulement d’une grande qualité musicale mais qui propose aussi un montage original, au design moderne et éducatif ! A regarder jusqu’à la fin…

2. Bach to the Barre

De l’autre côté de l’Atlantique, les musiciens du Toronto Symphony Orchestra s’unissent à deux danseurs du National Ballet of Canada dans une vidéo touchante et singulière qui fait prendre tout son sens au confinement artistique.

Déjà dans le titre Bach to the Barre, on comprend la poésie et l’humour que les canadiens arrivent à mettre dans cette performance. Au fil de la vidéo, on sourit en comprenant que les musiciens sont en pyjama et que la barre, l’aspirateur et les enfants sont des éléments quotidiens des artistes en confinement !

1. « Tintin » faisaient les trombones

Fan de BD ? Fan de Tintin ? Ou simplement fan de musique ? Cette reprise par le Quatuor SlyME du générique de Tintin – composé par Ray Parker JR – saura contenter tous les publics !

Avec 4 trombones (et l’aide d’un piano, une batterie et une flûte), ces 4 garçons dans le vent hérissent les poils de tout ceux qui ont été marqués par les Aventures du plus célèbre des reporters Belges !

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